GÉNÉRATION 3G, UN VÉRITABLE DÉFI

La révolution technologique a bel et bien aidé au développement systématique de tous les secteurs de la vie ainsi qu'à l'atteinte du bien-être; cependant, la croissance effrénée de l'emprise de la technologie sur la vie quotidienne suscite des curiosités.

Autrefois, les enfants passaient leur temps libre à jouer à la sculpture en boue, au colin Maillard, au cache-cache, ... Certains même trouvaient du plaisir à harceler leurs ainés de leur raconter des histoires, des mythes, légendes, voire même des contes. Les berceuses constituaient une voie quasi obligatoire avant que les gamins puissent sommeiller.

Peu à peu, la technologie s'est insérée dans nos mœurs et a commencé à nous transformer en robots humains. Il est actuellement plus facile pour un gamin à passer des heures devant une smartphone que de chercher à mutualiser avec d'autres bambins en pratiquant des loisirs de plus en plus considérés aujourd'hui comme empiriques.

Étonnamment, un vieux de cinquante ans sait rarement manier un téléphone simple comportant des touches tandis que la génération de la deuxième décennie du siècle courant maitrise avec précision tous les détails des Smartphones et autres appareils électroniques modernes.

Mais où est donc passée la sympathie sociale autrefois entretenue par le dialogue et le collectivisme mutuel du loisir? La technologie nous a tout pris, surtout par le biais des services de messagerie et des réseaux sociaux. Il n'est pas encore tard de reprendre les pédales et s'insurger pour l'utilisation modérée de la technologie de l'information et du loisir.

Le vécu culturel fait du bruit comme des ambulances et crie SOS à nos chers technocrates!

Par Emmanuel MUNYALI MUKOTANYI, Bukavu

Étudiant au département de "Sciences de la Terre" de l'UOB